Ce matin j'ai remarqué un truc rigolo en faisant les courses au marché. On est d'abord allé au "Bazar Bé" (le grand marché), pour chercher de quoi offrir un cadeau. On y vend surtout des produits artisanaux Malgaches, des jolis coffres en bois, des pierres polies de mauvais goût et des napperons brodés avec la carte de Madagascar. Pas un malgache à l'horizon, seulement des groupes de touristes Wasa ici et là.
Quelques minutes plus tard, on est allé s'approvisionner pour la cuisine au marché de "Mahabibo" (Noix de Cajou). Dans ce marché, se retrouve toute la population Majungaise, ca vend, ca achète, ca jacasse et ca rigole. Il y a des boutiques de frippes occidentales, des étalages de radios chinoises (on y vend des multiprises ultra-dangereuses!), et des boutiques de portables avec des téléphones sous verre, rutilants et suréquipés.
J'ai trouvé le contraste vraiment fort entre les touristes blancs qui viennent acheter de l'authentiquement Malgache (à leurs yeux), et les tous les nationaux qui prennent au marché du "Made in China" et des habits occidentaux. C'est drôle la mondialisation quand même !
samedi 27 août 2011
mercredi 17 août 2011
Architecture & Bricolage
Dans la construction locale, il y a une fâcheuse tendance à ne pas ou mal finir le travail. Surtout dans les maisons de location.
Voici quelques exemples.
Pour le carlage, notons différents niveaux de finition :
Le bicolore. Ca arrive par exemple quand le carleur se rend compte qu'il n'a plus carreaux quand il a déjà fait la moitié de la pièce.
Le tricolore. Cette fois le carreleur avait prévu son coup.
L'invisible. Plus d'argent, plus de carreaux, ou même simplement plus de carreleur...
Un autre fait remarquable est la tendance à mêler faste et mauvais goût, opulence et médiocrité :
Moulures au plafond et vasques de luminaire....en plâtre effrité
De superbes portes en bois précieux (du palissandre, interdit à la coupe), mises en valeur par une belle embrasure.
Un réseau électrique tout confort, mais un peu déficient (une prise sur deux ne marche pas) et pas réellement invisible.
Je n'ai pas de photo, mais vous pouvez imaginer aisément les indémodables fuites d'eau, les lavabos bancals, les interrupteurs-poignée-de-chataigne. J'aime aussi les petites touches personnelles des artisans, comme celle du maçon étourdi, qui place le plan de travail de la cuisine à 1m40 de hauteur. Pas très pratique pour ces dames.
Je termine avec les variantes sur les poignées de porte. Je crois qu'on peut définir une loi de Pareto sur le sujet, la loi des 80/20. C'est à peu près le ratio que j'ai remarqué, d'une porte qui ferme (et ouvre) miraculeusement pour 4 portes inutilisables.
Dans le détail, on retrouve celles qui sont montées à l'envers et celles qui ne ferment pas à clé, les grands classiques. On a aussi celles qui ne se ferment pas du tout ou qui frottent au sol. Enfin, il y a celles qui cumulent tous les défauts :
Et le plus intéressant, c'est de voir comme on s'habitue vite à tout. Une porte qui ne ferme pas ? on ne la ferme plus. Un tuyau qui fuit ? un seau en dessous et l'eau servira pour la douche. C'est beau, non ?
Voici quelques exemples.
Pour le carlage, notons différents niveaux de finition :
Le bicolore. Ca arrive par exemple quand le carleur se rend compte qu'il n'a plus carreaux quand il a déjà fait la moitié de la pièce.
Le tricolore. Cette fois le carreleur avait prévu son coup.
L'invisible. Plus d'argent, plus de carreaux, ou même simplement plus de carreleur...
Un autre fait remarquable est la tendance à mêler faste et mauvais goût, opulence et médiocrité :
Moulures au plafond et vasques de luminaire....en plâtre effrité
De superbes portes en bois précieux (du palissandre, interdit à la coupe), mises en valeur par une belle embrasure.
Un réseau électrique tout confort, mais un peu déficient (une prise sur deux ne marche pas) et pas réellement invisible.
Je n'ai pas de photo, mais vous pouvez imaginer aisément les indémodables fuites d'eau, les lavabos bancals, les interrupteurs-poignée-de-chataigne. J'aime aussi les petites touches personnelles des artisans, comme celle du maçon étourdi, qui place le plan de travail de la cuisine à 1m40 de hauteur. Pas très pratique pour ces dames.
Je termine avec les variantes sur les poignées de porte. Je crois qu'on peut définir une loi de Pareto sur le sujet, la loi des 80/20. C'est à peu près le ratio que j'ai remarqué, d'une porte qui ferme (et ouvre) miraculeusement pour 4 portes inutilisables.
Dans le détail, on retrouve celles qui sont montées à l'envers et celles qui ne ferment pas à clé, les grands classiques. On a aussi celles qui ne se ferment pas du tout ou qui frottent au sol. Enfin, il y a celles qui cumulent tous les défauts :
Et le plus intéressant, c'est de voir comme on s'habitue vite à tout. Une porte qui ne ferme pas ? on ne la ferme plus. Un tuyau qui fuit ? un seau en dessous et l'eau servira pour la douche. C'est beau, non ?
mardi 16 août 2011
lundi 8 août 2011
Les grottes et la cascade
Nous avons visité le week end dernier un joli site naturel situé dans la banlieue de Mahajanga. Alors ça peut sembler assez proche sur la carte, et on est parti plutôt optimiste sur le temps de trajet, mais dans les faits c'est presque le bout du monde d'y aller. 80 km de piste prennent au moins 3h en 4x4, et encore, en roulant bien énergiquement !
Voici un aperçu du trajet :
Mais ces efforts en valaient la peine, avec à l'arrivée l'accueil des autochtones :
Et puis bien sur les fameuses grottes et la cascade d'Anjohibe :
Coté nourriture, on s'est restauré à la méthode Malgache :
Bref, ce fut un week end bucolique et calme dans notre bonne campagne Majungaise. A refaire.
Voici un aperçu du trajet :
Mais ces efforts en valaient la peine, avec à l'arrivée l'accueil des autochtones :
Et puis bien sur les fameuses grottes et la cascade d'Anjohibe :
Coté nourriture, on s'est restauré à la méthode Malgache :
Bref, ce fut un week end bucolique et calme dans notre bonne campagne Majungaise. A refaire.
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