Je profite de ce premier message posté en l'an 12 de ce second millénaire après la naissance du Christ pour vous souhaiter à toutes et tous une année surprenante, captivante, dépaysante, plaisante, charmante et même excitante.
Je souhaite bientôt vous revoir tous et passer du temps en votre chère compagnie, ici et là, en France ou ailleurs.
Pour ma part, les nouvelles de la fin d'année passée et du début de celle en cours ont été riches en évènements de tout ordre. Pas toujours heureux. Tout d'abord la démission soudaine et brutale de mon ordinateur portable, fidèle compagnon depuis 5 ans, qui m'ampute en partie de mon lien virtuel avec la grande toile mondiale (et donc vous, chers lecteurs). Il n'aura pas résisté à la bataille Malgache.
Ensuite, j'ai connu quelques bobos plus ou moins douloureux, handicapant, voire emprisonnant (dans un rayon très serré autour d'un WC). De petites plaies prennent vite ici des proportions effrayantes. J'ai du coup révisé mon jugement sur les pansements, crèmes et autres désinfectants que je jugeai seulement bon à rassurer les fiottes hypocondriaques. Faut pas rigoler avec ces médecines précieuses qui peuvent vous sauver la vie.
Et enfin, le clou de la série est survenu il y a seulement quatre jours avec une inondation surprise en pleine nuit. Soixante centimètres d'eau dans la maison en moins de quinze minutes. Je ne croyais pas vivre ça une fois dans ma vie. Vous savez le fameux dilemme : si ma maison brûle, je sauve quoi en priorité ? Et bien on a vécu ça avec Awa à 1h30 du matin, ça fait tout drôle. Un vrai traumatisme qui me réveille encore en sursaut au milieu de la nuit ! Ça faisant bizarre de voir nos biens flotter au gré de leurs envies : ici une chaussure, là une bouteille, etc.
L'eau est vite redescendue et la maison était vide au matin (à part un film de boue de deux centimètres d'épaisseur), mais sur le coup, pris dans les brumes de la panique, j'ai placé quelques objets plus ou moins valeureux sur les étagères les plus hautes de notre logement, pensant que le niveau monterai sans fin. Deux mètres de hauteur me semblai une marge de sécurité très limitée. On a parfois l'impression que c'est la fin du monde quand le ciel et toute l'eau qu'il contient nous tombe sur la tête. Bref, cette nuit fut froide et sombre, sous une pluie dégringolant sans fin. A l'image de notre moral ...
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état des lieux après le retrait des eaux |
Depuis hier nous avons pu réaménager chez nous, avec l'impression d'être en camping et une odeur humide dans la narine. Mais le soleil brille par intermittence et nous avons finalement perdu moins d'affaires que prévu. Le moral revient doucement. Mais c'est pas facile, quand même, la vie sous les tropiques !
Restons tout de même objectifs : ces rudes aléas de démarrage ne sont que le présage d'une fin d'année au zénith du bonheur. Je vous laisse imaginer les joies immenses que je connaîtrais au mois de décembre prochain !
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Paré pour la saison des pluies |
Voilà donc le contact rétablit entre nous après cette absence due aux circonstances spéciales. A plus dans un prochain message, j'ai encore quelques aventures croustillantes à vous raconter...